Chaque jours, des familles se brisent et des couples se disent le dernier en revoir - Kiyv, 2022
Alors que les affrontements se concentrent majoritairement dans le Donbass, les habitants de Kyiv s'efforcent de mener une vie normale entre pannes d'électricité et attaques de drones.
Une situation qui n’est pas tant différente dans les rues du centre-ville. Les artères sont bondées, les habitants se baladent… Aux premiers abords, on pourrait vite oublier que, quelque mois plus tôt, les troupes de Poutine étaient à quelques kilomètres de la place Maïdan - Kyiv, 2022
Les défenses anti-tanks sont présentes dans toute les rues - Kyiv, 2022
Pour Eugeny, une femme rencontré dans le train direction la capitale, « les ukrainiens vivent comme si c'étaient leurs derniers jours, c’est pour cela qu'ils profitent au maximum. »
Le jour où l’invasion a commencé, toute la famille était dans la maison. Par sa fenêtre, Jaroslav peut encore voir les impacts des missiles tombés dans son jardin - Horenka, 2022
De tous ces voisins, seul sa maison est encore intacte. Quelque mètres plus loin, la maison de sa grand-mère a totalement été rasé par un missile - Horenka, 2022
Barbara, la fille de Jaroslav, à subit des traumatismes dès le début de la guerre. Seulement dix jours après le début de l’invasion, la petite fille a été envoyé loin de Kyiv, loin des affrontements - Horenka, 2022
La vie reprend doucement à Horenka. Ludmilla, la grand-mère de Barbara, amène sa petite-fille se promener tous les jours, depuis que l’armée a déminé toute la zone - Horenka, 2022
Dimitri (à gauche), Eugeny (au centre) et Ludmilla (à droite), parlent du temps où les soldats ukrainiens ont été accueillis dans la maison familiale. Les grands-parents ont tout fait pour aider les soldats, passant des jours entiers dans leur sous-sol lors des bombardements - Horenka, 2022
Horenka est un village de la banlieue de Kyiv, situé tout près de Bucha et d’Irpin. Le village n’a cependant jamais été occupé, il a constitué l’arrière-base de l’armée ukrainienne. De la guerre, ne reste plus que des bâtiments démolis et des âmes perdues. Certain sont restés, sans faillir, parfois aux prix de leurs vies - Horenka, 2022
Entre Gostomel et Kyiv, le comité de la ville à décidé d’agrandir le cimetière militaire. Dix mois après le début de la guerre, l’état major estime que 10 000 à 13 000 soldats ukrainiens sont morts.
Olena et Olga sont deux professeurs du village de Khakovka, dans la région de Kherson. L’armée russe est arrivée très tôt à Khakovka, dès le 27 février, trois jours après le début de la guerre.
L’école a fermé dans les jours qui ont suivi l’invasion. Dans l’impossibilité de fuir, elles ont décidé de ne pas abandonner les enfants.
Olena et Olga ont continué d’enseigner en ukrainien, à distance, aux risques de leur vie. Aujourd’hui à Kyiv, les deux femmes se connectent chaque jour derrière leurs ordinateurs : "aucun enfant n’a laissé tomber, ils sont contents de pouvoir aller à l’école, si non qu’est-ce qu’ils feraient ?”
Olena était, avant l’occupation, sous-directrice d’une école à Khakovka. Elle enseigne aujourd’hui à des enfants entre dix et dix-sept ans - Kyiv, 2023
Ne voulant pas plier à donner l’éducation du programme russe, ils ont connu l’horreur. Olena me tend le portrait de Viktor. P, directeur d’école. Cet homme, torturé pendant plus de trois semaines, a toujours refusé d’obéir à l’administration de l’occupation - Kyiv, 2023
les professeurs ukrainiens ont reçu beaucoup d’aide de la part du gouvernement. Ne pouvant reprendre l’école en présentiel, il a fallu donner des ordinateurs à ceux rester dans le pays - Kyiv, 2023
Nous nous sommes croisés dans le hall d'un hôtel, dans la banlieue de Dnipro.
Max est militaire dans l’armée ukrainienne. Après m'avoir demandé la raison de ma présence, il pointe du doigt mon appareil. Il veut un portrait, juste devant ses hommes.
Max m'explique ensuite qu'ils sont en permission, ils reviennent de plusieurs semaines de combat, tout près de Bakhmut. Il est fier de se battre pour son pays, mais il ne pouvait plus rester, ils leurs fallait du repos - Dnipro, 2023
Maria* est gérante d'un hôtel dans le centre-ville de Dnipro depuis plus de cinq ans. Depuis le 24 février et le début de l'invasion russe, elle ne l'a jamais fermé. Elle a vu passé d'innombrable journalistes, soldats et volontaires cherchant du repos pendant ce conflit - Dnipro, 2023
Une journée avec des bénévoles qui risquent leurs vies pour la survie des animaux.
Très proches de leurs animaux, il est très dur pour le couple de voir partir leur famille de chats - Nikopol, 2023
Alexander et sa femme habitent Nikopol. Ils ont fait appel à UAnimals afin que leurs chats puissent être relocaliser dans une zone plus sûre - Nikopol, 2023
Petya, la bénévole de l'association, est spécialisé dans les missions de sauvetage sur la ligne de front - Nikopol, 2023
Arrivée en Ukraine au lendemain de l'invasion, Petya n'a aucune connexion avec le pays. Elle voulait juste aider. Depuis février, elle enchaine les aller et retour vers le front - Nikopol, 2023
Beaucoup de ces animaux ont été recueillis par Ruslana au début du conflit. Ils connaissent le stresse et la peur à la suite des bombardements - Nikopol, 2023
La ville de Nikopol se trouve juste en face de la ligne de front, seul le Dniepr sépare les habitants de l'armée russe - Nikopol, 2023
Après trois heures de route, les animaux arrivent à Kryvyï Rih. Petya (à droite) est accueilli par la gérante du refuge, Ruslana (à gauche) - Kryvyï Rih, 2023
Ruslana à ouvert son refuge dès le début de la guerre, elle ne voulait pas laisser tout ces animaux dans la rue - Kryvyï Rih, 2023
Au sein du refuge, on trouve environ 40 chats et 25 chiens - Kryvyï Rih, 2023
